lundi 29 janvier 2007

un jour gris, un verbe utile

sadamiser. v.t. Pendre un individu malgré les réticences internationales. Existe également en anglais (to sadamize). Quelques exemples :

en anglais : "Holy fuck! He has been sadamized!"

en français : "Sainte Marie mère de Dieu ! Il a été pendu !"

jeudi 25 janvier 2007

dans mon sac, eh ben c'est le bordel

suite à l'excellente idée de l'ami toma de poster le contenu de son sac sur son blog, voici ma petite contribution au schmili... au schimili... à ce jeu bien con. alors voilà, dans mon sac, j'ai ça :

  • une plaquette de chewing-gums freedent professional (quel nom à la con), à moitié entamée (ou à moitié neuve, c'est selon)
  • un paquet de tabac old holborn, à moitié entamé (ou à moitié... ok, j'arrête)
  • un vieux paquet d'american spirit, un tabac 100 % naturel pas dégueu' des hannetons
  • une vieille feuille de papier avec un itinéraire abracadabran entre torstrasse et eylanerstrasse (ne pas oublier de tourner à droite après 94 mètres)
  • une autre plaquette de chewing-gums freedent menthe fraîche
  • un autocollant pifpafteam, des saucisses et des trois-six (d'ailleurs le site marche pu, toma, c'est quoi ce foutoir ?)
  • un badge /*jupiter jazz*/, offert par mon pote paolo
  • encore un paquet de freedent, vide (ouais bon)
  • j'hallucine, encore un paquet de freedent, winterfresh cette fois. non je suis pas obsédé par les chewing-gums, c'est juste que je me rappelle plus que j'en ai, alors j'en rachète bêtement
  • encore un autocollant pifpafteam (je décris au fur et à mesure que je pioche, hein)
  • un vieux stylo bic rouge "sensation caoutchouc" (va comprendre)
  • un stylo pentel ultra fine noir
  • une feuille à rouler courte qui traîne à l'arrache au fond du sac
  • un truc pour essuyer les lunettes "rive droite optique", qui d'ailleurs est devenu tout noir car sûrement un stylo est venu fuir gaiement dessus
  • un dé à jouer en forme de toupie, un truc gagné au goûter de noël ça, encore dans son emballage plastique, c'est dire comme je m'en sers souvent ces derniers temps
  • un gros stylo-bille bleu "les arcs", sympathiquement offert par fx lors de sa teuf de fiançailles
  • un stylo "paradiski", ah tiens, sans bouchon, j'ai donc trouvé le coupable (hop, poubelle)
  • un autre stylo-bille rouge "les arcs" (bon fx t'es gentil avec tes stylos hein, maintenant on voudrait des vestes de ski un peu, pour changer)
  • un autre stylo-bille bleu sans bouchon
  • ah tiens, un bouchon de stylo tout seul :)
  • une petite boîte d'allumettes "perkins" ("zündhölzer" en allemand)
  • une autre boîte d'allumettes, la même que précédemment, mais en plus remplie
  • 5 centimes d'euros qui traînent à l'arrache
  • un bout de carton non-identifié et rectangulaire
  • un autre bouchon de stylo-bille
  • une boite de pellicule photo qui sent bon la nature
  • un médiator souple, ah cool le voilà enfin celui-là
  • 9 centimes d'euros, soit quatre pièces de plus
  • un joli caillou rose transparent trouvé par terre à berlin, d'ailleurs je pense que c'est pas un caillou, mais ce sera l'objet d'un autre post, si vous voulez bien
  • un truc de gel douche "axe touch revitalising shower gel", aux trois-quarts vide
  • un sac en tissu "kaiser's", parce qu'à berlin, dans les supermarchés, les sacs en plastique ça n'existe pas
  • un t-shirt bleu marine
  • un plan de l'agglomération d'annecy datant de 2004, en fort mauvais état
  • un pantacourt (ça se dit comme ça ?) gris foncé north face
  • un agenda noir dans une forme étonnante (et 2007, dis-donc !)
  • mon porte-feuille, la première chose vraiment utile de cette liste (et très sûrement, la seule)
  • une brochure "michelin onway, pneus+services"
  • un plan de berlin "blay foldex" un peu émoussé sur les bords
  • un petit booklet petzl "climber's sit harness", rapport à mon baudrier d'escalade
  • ah tiens, mon chéquier "crédit du nord" que je cherchais depuis un petit moment
  • une facture "siligom, techniciens du pneu" pour quatre pneus neige en 205/60 R16 92 H PA2 michelin alpine 2, c'est pas de la camelote ça j'vous l'dit
  • langenscheidts universal-wörterbuch französisch (un dico français-allemand-français, donc)
  • mon passeport de l'union européenne
  • un autre booklet pour mon atc d'escalade (atc comme dans air traffic control, hé oui)
  • un porte-clé bourg-saint-maurice (fx, ça suffit)
  • et finalement, au fond, une fine poudre brune relativement peu identifiée (ou identifiable)
voilà, le tout tiens allègrement dans un sac à dos eastpak bleu foncé.

et maintenant c'est le bordel sur la table, faut tout ranger, merci toma !

mardi 2 janvier 2007

alice ça glisse

moi, mon kif dans la vie, c'est de manger du riz en regardant twister
sur tf1. mais bon je voulais pas parler de ça, mais plutôt de
l'épilogue moelleux de notre petite bamboule du 31 décembre. voici
une ou trois photos (prises le 1er janvier 2007, donc) qui parlent d'elles-mêmes, j'espère.

déjà là, on bouge plus d'un pouce :


là y a une automobile de caractère et de fabrication soviétique qui nous remorque un peu :


et là elle continue de nous remorquer, mais ça devient sacrément coton parce qu'elle se met aussi à patiner tendrement :


mais finalement tout le monde s'en sort et voilà, c'est fini.

dimanche 31 décembre 2006

en 2007, plein de sucettes à la vinaigrette

hé ben mes enfants, nous y voilà, l'inévitable risque encore de se produire. tiens, on dirait une phrase de ségolène royale... ça laisse rien présager de bon pour 2007 ça.

d'ailleurs, voilà qui tombe bien, je voulais justement parler de l'année nouvelle, puisque l'occasion se présente gratuitement.

ah ben tiens, en fait non, je voulais pas vous en parler. désolé du dérangement.

à demain donc.

samedi 30 décembre 2006

pas si nul

hier, comme je m'ennuyais ferme et qu'y avait rien à regarder sur internet (c'est toujours pareil pendant les fêtes), je suis allé à la fnac. des fois, à la fnac, on tombe sur des trucs tellement cons que c'est pas possible. par exemple, au rayon bouquins, alors que je cherchais avec enthousiasme le fameux recueil de poésie "devenir vendeur castorama pour les nuls", je suis tombé sur un autre bouquin de la série, "tenir un blog nul pour les nuls", qui m'a tout de suite paru plein de promesses.

qu'y trouve t-on ? manifestement, un maximum de bons conseils et d'astuces de pro du blog nul. par exemple (je découvre en même temps que vous), l'ouvrage conseille de mentionner hélène ségara et/ou la recette du cassoulet de morue au moins une fois par mois. il est également fortement indiqué de toujours accompagner le propos de nombreuses photos sexuelles, afin d'illustrer.

si le bouquin donne pléthore d'exemples à suivre, il nous renseigne aussi sur certaines choses à ne pas faire, sous peine de voir son blog boudé par les lecteurs. ainsi, il faut à tout prix éviter les jeux de mots rigolos, les familiarités ou les rimes en -ique ("tel un alcoolique lubrique je fornique sous mon portique mécanique avec un moustique nécrologique", voilà ça c'est mal par exemple). il faut également, autant que possible, proscrire certains mots tabous, comme rhubarbe ou catéchisme. d'autres termes, comme lapin, sudoku ou flan, sont quant à eux totalement rédhibitoires. finalement, dites un truc trop con de temps en temps ("tin sérieux lionel jospin il est trop marrant, c'est trop cool" ou bien "internet c'est nul, ça marchera jamais"), et vous vous assurerez un solide lectorat.

avec ces judicieux conseils en poche, tout un chacun est désormais en mesure de tenir un blog combinant avec habileté les qualités du journal ouaib moderne : nul, chiant, sexuel, et qui parle de hélène ségara.

à vous de jouer.

(un dernier conseil : si vous êtes dans un film et que vous fabriquez une bombe, assurez-vous que tous les fils soient de la même couleur. sinon c'est trop facile à désamorcer, y suffit de couper le fil rouge, et ça m'énerve grandement.)

jeudi 28 décembre 2006

il était temps qu'on y sera

comme disaient les anciens, il vient toujours un moment où vraiment ça fouette trop, et il devient indispensable de changer de chaussettes, même si on aimait bien les autres parce qu'il y avait mickey imprimé dessus.

vous n'aimez pas les coloris de la saison hiver 2007 ? tant mieux, moi non plus. mais quand même, ne faites pas cette tête, de toute façon c'est la faute à inexorable, parce que j'ai essayé toutes les ambiances proposées par cet ingrat de blogger.com, et y a que celle-là qui ne pas m'a pas immédiatement donné de crampes aux yeux.

les premiers émois du renouveau étant désormais derrière nous, parlons à présent des choses qui fâchent (en général). comme, à peu de choses près, 162 jours se sont écoulés sans que le moindre accent circonflexe ne vienne troubler le silence de ce paisible coin de ouaib, hé oui quand même, je vais tenter en quelque sorte de regagner l'estime de mes deux lecteurs (googlebot et moi-même, donc) en abordant un sujet dont l'importance est et restera indiscutable : j'ai rêvé que je me brossais les dents. non pas que ça ne m'arrive pas dans la vie vraie, que nenni du tout, mais j'ai bel et bien fait un rêve dont le seul objet identifiable était que je me brossais les dents. comme ça, oui, les dents du fond, celles de devant, en haut, en bas, derrière, puis les gencives, la langue, le palais, la glotte, les cordes vocales, le globe oculaire, tout quoi, le programme complet. j'ai même pensé à fermer le robinet d'eau pendant que j'officiais, c'est dire si je suis civique jusqu'au bout de mes rêves.

voilà. j'attends vos témoignages émus et vos commentaires abondants, avec l'impatience d'une victime de coliques coincée dans un ascenseur en panne. on a fait plus poétique, je vous l'accorde.

édith : j'ai un peu potassé les couleurs. c'te fois allez pas me dire que vous aimez pas, bande de sales mômes jamais contents.

mercredi 19 juillet 2006

le smouzi


la raison

je viens d'acheter un robot mixeur à une copine qui s'en retourne aux zuaisses, je dois l'avouer davantage dans un désir de la débarrasser que sous l'emprise d'un violent besoin de me mettre à faire des cocktails. mais bon, je fais déjà un blog, alors pourquoi pas hein.

le nom français exact de ce machin m'échappe. c'est un récipient en verre, tout en hauteur, avec une hélice en bas, et quand on appuie sul bouton ça transforme tout et n'importe quoi en liquide. vous voyez quoi.

c'est un krups, une marque allemande de qualité à c'qui paraît. alors le mien il ressemble pas exactement à ce qu'on voit sur le site là, car en fait il est beaucoup moins en métal et beaucoup plus vieux.

les présentations étant faites, passons maintenant à la recette de cet étonnant breuvage, cocktail pour les profanes, smoothie (prononcer smouzi, comme à nouïork) pour les techniciens.

les ingrédients

2 bananes
30 cl de jus de pomme
20 glaçons en forme de coeur
une bouteille de destop, concentration 20 % minimum

la recette est suffisamment pointue pour que l'on puisse remplacer le destop par tout autre produit de nettoyage à base d'acide concentré, de préférence prouvé "d'efficacité industrielle".

l'astuce

choisir les bananes pas trop mûres, délicatement verdoyantes et pourvues d'une subtile acidité.

la recette

éplucher et découper négligement les bananes puis les introduire dans le mixeur, de telle sorte que l'extrémité pointue de chaque banane pointe vers le nord (c'est ça qui donne le goût, franchement c'est hyper important).

plein de confiance, mixer une première fois.

constater que la substance obtenue est particulièrement pâteuse; ajouter 5 petits glaçons, la moitié du jus de pomme, puis mixer une seconde fois.

s'apercevoir avec consternation que la pâtosité persiste, puis ajouter vivement 14 des glaçons restants, le reste du jus de pomme, et mixer de nouveau pendant quelques minutes.

comme, à ce stade, la matière dans le bol est encore tristement tiède, profiter d'un élan de désespoir pour ajouter l'unique et dernier glaçon, avant de servir à vos convives assoiffés.

c'est dégueu', régalez-vous ! et bon appétit bien sûr...

l'évacuation

après que vos convives puis vous-même ayez finalement décidé d'ouvrir une bière et d'oublier toute cette histoire, débarrassez-vous discrètement du machin dans l'évier, puis arrosez avec deux tiers de la bouteille de destop. (cependant, un professionnel avisé vous recommendra toujours de tout foutre aux chiottes, dans un souci de moindre effort ou de respect de l'environnement.)