dimanche 31 décembre 2006

en 2007, plein de sucettes à la vinaigrette

hé ben mes enfants, nous y voilà, l'inévitable risque encore de se produire. tiens, on dirait une phrase de ségolène royale... ça laisse rien présager de bon pour 2007 ça.

d'ailleurs, voilà qui tombe bien, je voulais justement parler de l'année nouvelle, puisque l'occasion se présente gratuitement.

ah ben tiens, en fait non, je voulais pas vous en parler. désolé du dérangement.

à demain donc.

samedi 30 décembre 2006

pas si nul

hier, comme je m'ennuyais ferme et qu'y avait rien à regarder sur internet (c'est toujours pareil pendant les fêtes), je suis allé à la fnac. des fois, à la fnac, on tombe sur des trucs tellement cons que c'est pas possible. par exemple, au rayon bouquins, alors que je cherchais avec enthousiasme le fameux recueil de poésie "devenir vendeur castorama pour les nuls", je suis tombé sur un autre bouquin de la série, "tenir un blog nul pour les nuls", qui m'a tout de suite paru plein de promesses.

qu'y trouve t-on ? manifestement, un maximum de bons conseils et d'astuces de pro du blog nul. par exemple (je découvre en même temps que vous), l'ouvrage conseille de mentionner hélène ségara et/ou la recette du cassoulet de morue au moins une fois par mois. il est également fortement indiqué de toujours accompagner le propos de nombreuses photos sexuelles, afin d'illustrer.

si le bouquin donne pléthore d'exemples à suivre, il nous renseigne aussi sur certaines choses à ne pas faire, sous peine de voir son blog boudé par les lecteurs. ainsi, il faut à tout prix éviter les jeux de mots rigolos, les familiarités ou les rimes en -ique ("tel un alcoolique lubrique je fornique sous mon portique mécanique avec un moustique nécrologique", voilà ça c'est mal par exemple). il faut également, autant que possible, proscrire certains mots tabous, comme rhubarbe ou catéchisme. d'autres termes, comme lapin, sudoku ou flan, sont quant à eux totalement rédhibitoires. finalement, dites un truc trop con de temps en temps ("tin sérieux lionel jospin il est trop marrant, c'est trop cool" ou bien "internet c'est nul, ça marchera jamais"), et vous vous assurerez un solide lectorat.

avec ces judicieux conseils en poche, tout un chacun est désormais en mesure de tenir un blog combinant avec habileté les qualités du journal ouaib moderne : nul, chiant, sexuel, et qui parle de hélène ségara.

à vous de jouer.

(un dernier conseil : si vous êtes dans un film et que vous fabriquez une bombe, assurez-vous que tous les fils soient de la même couleur. sinon c'est trop facile à désamorcer, y suffit de couper le fil rouge, et ça m'énerve grandement.)

jeudi 28 décembre 2006

il était temps qu'on y sera

comme disaient les anciens, il vient toujours un moment où vraiment ça fouette trop, et il devient indispensable de changer de chaussettes, même si on aimait bien les autres parce qu'il y avait mickey imprimé dessus.

vous n'aimez pas les coloris de la saison hiver 2007 ? tant mieux, moi non plus. mais quand même, ne faites pas cette tête, de toute façon c'est la faute à inexorable, parce que j'ai essayé toutes les ambiances proposées par cet ingrat de blogger.com, et y a que celle-là qui ne pas m'a pas immédiatement donné de crampes aux yeux.

les premiers émois du renouveau étant désormais derrière nous, parlons à présent des choses qui fâchent (en général). comme, à peu de choses près, 162 jours se sont écoulés sans que le moindre accent circonflexe ne vienne troubler le silence de ce paisible coin de ouaib, hé oui quand même, je vais tenter en quelque sorte de regagner l'estime de mes deux lecteurs (googlebot et moi-même, donc) en abordant un sujet dont l'importance est et restera indiscutable : j'ai rêvé que je me brossais les dents. non pas que ça ne m'arrive pas dans la vie vraie, que nenni du tout, mais j'ai bel et bien fait un rêve dont le seul objet identifiable était que je me brossais les dents. comme ça, oui, les dents du fond, celles de devant, en haut, en bas, derrière, puis les gencives, la langue, le palais, la glotte, les cordes vocales, le globe oculaire, tout quoi, le programme complet. j'ai même pensé à fermer le robinet d'eau pendant que j'officiais, c'est dire si je suis civique jusqu'au bout de mes rêves.

voilà. j'attends vos témoignages émus et vos commentaires abondants, avec l'impatience d'une victime de coliques coincée dans un ascenseur en panne. on a fait plus poétique, je vous l'accorde.

édith : j'ai un peu potassé les couleurs. c'te fois allez pas me dire que vous aimez pas, bande de sales mômes jamais contents.

mercredi 19 juillet 2006

le smouzi


la raison

je viens d'acheter un robot mixeur à une copine qui s'en retourne aux zuaisses, je dois l'avouer davantage dans un désir de la débarrasser que sous l'emprise d'un violent besoin de me mettre à faire des cocktails. mais bon, je fais déjà un blog, alors pourquoi pas hein.

le nom français exact de ce machin m'échappe. c'est un récipient en verre, tout en hauteur, avec une hélice en bas, et quand on appuie sul bouton ça transforme tout et n'importe quoi en liquide. vous voyez quoi.

c'est un krups, une marque allemande de qualité à c'qui paraît. alors le mien il ressemble pas exactement à ce qu'on voit sur le site là, car en fait il est beaucoup moins en métal et beaucoup plus vieux.

les présentations étant faites, passons maintenant à la recette de cet étonnant breuvage, cocktail pour les profanes, smoothie (prononcer smouzi, comme à nouïork) pour les techniciens.

les ingrédients

2 bananes
30 cl de jus de pomme
20 glaçons en forme de coeur
une bouteille de destop, concentration 20 % minimum

la recette est suffisamment pointue pour que l'on puisse remplacer le destop par tout autre produit de nettoyage à base d'acide concentré, de préférence prouvé "d'efficacité industrielle".

l'astuce

choisir les bananes pas trop mûres, délicatement verdoyantes et pourvues d'une subtile acidité.

la recette

éplucher et découper négligement les bananes puis les introduire dans le mixeur, de telle sorte que l'extrémité pointue de chaque banane pointe vers le nord (c'est ça qui donne le goût, franchement c'est hyper important).

plein de confiance, mixer une première fois.

constater que la substance obtenue est particulièrement pâteuse; ajouter 5 petits glaçons, la moitié du jus de pomme, puis mixer une seconde fois.

s'apercevoir avec consternation que la pâtosité persiste, puis ajouter vivement 14 des glaçons restants, le reste du jus de pomme, et mixer de nouveau pendant quelques minutes.

comme, à ce stade, la matière dans le bol est encore tristement tiède, profiter d'un élan de désespoir pour ajouter l'unique et dernier glaçon, avant de servir à vos convives assoiffés.

c'est dégueu', régalez-vous ! et bon appétit bien sûr...

l'évacuation

après que vos convives puis vous-même ayez finalement décidé d'ouvrir une bière et d'oublier toute cette histoire, débarrassez-vous discrètement du machin dans l'évier, puis arrosez avec deux tiers de la bouteille de destop. (cependant, un professionnel avisé vous recommendra toujours de tout foutre aux chiottes, dans un souci de moindre effort ou de respect de l'environnement.)

vendredi 30 juin 2006

retour au bercail

ce post ravira les amateurs de tourisme berlinois, de littérature britannique et de bricolage.

et de foot.

il est six heures et quart, et je sors du taf. après la semaine la plus satisfaisante depuis que je bosse ici, c'est le week-end. un week-end bien mérité.

on peut pas dire qu'y ait eu vraiment foule aujourd'hui, dans les bureaux. la matinée et l'après-midi ont vu quantités de mails annonçant "hdo", pour half day off. celui de mon pote peter, "hdo, for the best interest of the country", m'a bien fait rire. du coup, la fin de journée a été calme et silencieuse, propice à la réflexion ou à la sieste, pour les quelques bonhommes restés là.

le match (l'allemagne contre l'argentine) a commencé à 17 h; on doit pas être loin de la fin. je sors de l'immeuble à voile, et je me dirige vers kurfurstendamm, avec un objectif : bauhaus, mon magasin de bricolage favori. je dois bien être le seul dans toute l'allemagne, à cette heure-ci, à m'acheminer vers un magasin de bricolage afin de me procurer une mèche de 3 millimètres pour perceuse électrique. je serai prêt à parier là-dessus. quelque part, ça me fait plaisir.

je tourne au coin, et me voilà sur kudamm. je sens immédiatement la tension ambiente. les rues sont littéralement vides. j'arrive à l'intersection kudamm-joachimstrasse. le feu piéton est rouge : je traverse. ce n'est pas la peine de regarder à gauche ou à droite, il n'y a pas de voitures, pas de bus, pas de vélos. j'ai l'impression de traverser une ville abandonnée, ou une gare désaffectée. je passe devant une imbiss complètement vide; même le tenant du lieu a disparu. normal, il n'y a pas de télé.

on doit plus être très loin de la fin du match, maintenant. de temps à autre, une grande clameur se fait entendre. je me demande quel est le score. je m'approche d'un bar qui, comme la plupart des établissements de ce genre, a profité de l'occasion pour sortir son tout nouvel écran plasma dans la rue. j'ai du mal à me frayer un passage, mais ça y est, j'aperçois le score : 1-0, pour l'argentine. et il reste moins de 5 minutes de jeu. je comprends mieux. l'allemagne a chaud.

à chaque pas, je suis conscient que quelque chose peut se passer. je suis à peu près certain que d'ici quelques secondes, l'allemagne aura perdu. je continue ma petite balade, et j'arrive enfin au bauhaus. j'entre. j'ai l'impression d'être le seul client. je descend à l'étage inférieur. on entend une radio, ou ce qui semble être une radio, retransmettre le match, mais toujours personne. manifestement, je suis non seulement l'unique client, mais aussi l'unique être humain dans la boutique. pas grave.

je souris à l'idée que je me trouve sans doute dans le seul endroit du coin qui possède des télés, et sur lesquelles on ne voit pourtant pas de foot. à la place, ce sont les habituelles vidéos de promotion d'accessoires de bricolage, avec la toute nouvelle colle révolutionnaire et la gamme de couteaux en acier inoxidable garantis à vie, pour seulement 29 € 99. si vous avez déjà mis les pieds dans un magasin de ce type, vous voyez parfaitement ce que je veux dire. sinon, imaginez-vous simplement le téléachat, c'est à peu près ça.

je tourne un peu dans les rayons, en essayant de trouver, nom de dieu, où c'est qu'ils mettent leurs mèches pour perceuse, bordel. j'entends toujours les commentaires et l'ambience du stade à la radio, mais toujours aucune retransmission télévisée. on ne doit plus être loin de la fin. ça y est, je suis enfin devant les mèches. ah, un vendeur, un gros allemand rougeot, l'archétype même. je lui demande où sont les mèches à bois, et il m'indique que les mèches à acier font aussi le bois, tant mieux. j'en chope quelques unes, et je me dirige vers les caisses. où devrais-je dire la caisse, puisque toutes les autres sont fermées, pour cause de match ou absence de client, ce qui revient d'ailleurs au même. en parlant d'ailleurs, ma caissière a pas l'air bien concentrée, elle ne cesse de se retourner. pourtant, je vois aucun écran derrière elle. bon. je paye (8 € 90) et je sors, satisfait. tout est toujours aussi silencieux. qu'est ce qu'y se passe ?

je m'approche à nouveau d'un bar. impossible de rentrer pour jeter un oeil à l'écran, il y a trop de monde. mais à voir tous ces gens entassés, j'ai quand même la réponse à ma question : l'allemagne a sans doute égalisé. pendant qu'ils font durer le plaisir, je m'oriente tranquillement vers la station de u-bahn wittenbergplatz... on se croirait dans un jeu d'aventure non ?

je rentre dans le métro. à part moi et un autre mec, le wagon est vide. je sors mon bouquin, thérapie, de l'anglais david lodge. ce bouquin est un régal. en deux mots, c'est l'histoire d'un type, lawrence passmore, auteur de séries télé à succès, qui a mal au genou. sur les conseils de sa psy, il se lance dans l'écriture d'un journal, à travers lequel on apprend, petit à petit, que son malheur ne s'arrête pas à son genou, malgré une vie réussie à tout point de vue (hormis une totale calvitie). si vous savez apprécier l'humour britannique, je vous recommande très chaudement la lecture de ce bouquin. en ce qui me concerne, quand je suis dedans, je peux pas m'empêcher de sourire bêtement.

après 10 minutes, le u-bahn, jusque-là aérien, rentre sous terre. on arrive à postdamer platz. quasiment personne sur le quai. pour la première fois depuis que je prend le métro à berlin, les portes de mon wagon ne s'ouvre pas à cette station, qui d'habitude laisse entrer un flot compact de touristes. inquiétant. je me replonge dans david lodge.

nous voilà maintenant presque arrivé à alexanderplatz. une voix parle dans le micro du wagon. ma maîtrise totale de l'allemand me permet de comprendre que la rame ne va pas plus loin, et qu'il faudra impérativement sortir à alexanderplatz. les portes s'ouvrent, et je m'exécute. je continue de bouquiner sur le quai presque désert, en attendant le prochain train. le panneau indique 1 minute d'attente. le voilà, je remonte.

deux stations plus loin, je descend à nouveau. après une demi-heure de métro, me voici à senefelderplatz. je sors de la station. la ville est toujours aussi calme; normal, on doit en être à la moitié des prolongations, à peu de choses près. encore 5 minutes de marche. je me dirige peinard vers chez moi.

en passant devant le biergarten, je peux pas résister. j'entre, et je m'approche de la foule. au début, je ne vois même pas l'écran. je me roule une clope, et après quelques efforts, j'aperçois les allemand et les argentins sur leur gazon. les 15 dernières minutes du temps additionnel s'apprêtent à commencer. je savoure. les gens ont le cou tendu vers la télé. ça fume, ça boit. autour, c'est plein de gamins qui, clairement, n'en ont rien à battre.

toujours point de but. le présentateur annonce "nur vier minuten". comme je trouve le moment particulièrement propice, je me décide à faire ce que personne ici n'oserait imaginer : je me casse. je sors du biergarten, et je fais les cent derniers mètres qui me séparent de chez moi. je m'inquiète pas, je suis sûr de trouver au moins une télé en chemin.

me voilà presque en face de la porte de mon immeuble. je la dépasse, et m'approche des gens amassés en face de l'écran, à la terrasse du bar d'à coté. les tirs aux buts commencent juste. les allemands scandent le nom de leur gardien, jens lehmann. c'est tendu. à chaque but allemand, c'est l'explosion. à chaque but argentin, un long "neiiiiin" désespéré...

ça y est, c'est le but décisif. si l'allemagne marque, elle a gagné. la tension est à son comble. tout le monde retient son souffle. certains se tiennent la tête entre les mains, au cas où. le joueur s'élance, le ballon part... et rentre dans les buts argentins... victoire !

samedi 24 juin 2006

au fait, et l'ina ?

alors voilà, je tenais juste à vous rappeler que l'institut national de l'audiovisuel a récemment mis en ligne 100 000 (oué oué, cent milles) émissions de télé et de radio, accessibles simplement et gratuitement (sans avoir à se loger une balle) et même un truc ouaib qui marche tout à fait pour de vrai...

alors je vous invite quand même à aller y jeter une paire d'yeux, au cas-où y pourrait y avoir un ou deux trucs intéressants d'on sait jamais, un bon ptit docu des années 30, une pub érotique des années 60, j'sais pas moi.

cliqu'zy voir sul machin là, http://www.ina.fr/archivespourtous/.

mardi 6 juin 2006

455

aujourd'hui, j'ai reçu un mail de spam.

"ho, un pourriel, mais c'est terriblement bouleversant !", ouïs-je. bon d'accord, en réalité j'entends "on s'en cogne grave la boutanche de ton spam", mais j'essaie de traduire pour mon lectorat érudit à tendance tristement minoritaire.

bref. j'ai donc reçu un mail de spam (on essaie d'avancer un peu maintenant), mais pas n'importe lequel. voyons cela :

From: Beaune
To: Beaune
Subject: 455

5556
voilà, c'est déjà pas mal, mais quand même, c'est tout. bon petit un, tout le monde connaît mon nom, comme quoi l'anonymat sur le net c'est pas gagné déjà. ah vindieu ! mon nom est dans mon email de toute façon. okay, tranquille.

allez, décorticons ensemble ce chef-d'oeuvre de littérature minimaliste. on commence par la partie facile, 5556, autant dire le corps du message. tout le monde connaît interstella 5555 des daft punk, je vous fais pas un dessin, d'autant que j'ai oublié mes crayons de couleur en classe. 5556, c'est tout naturellement 5555+1, c'est-à-dire la suite du premier épisode. en plus ça tombe bien, en ce moment c'est festoche d'anim' à annecy, comme quoi on me la fait pas, en général je tombe pas trop dès la première pluie.

(eh voilà, à force de raconter n'importe quoi j'ai raté le téléphone sonne sur inter... 'té.)

là où ça devient quelque peu ardu, c'est au niveau du 455 dans le sujet du bignou. en fait, à part un certain air de famille avec le sujet de mon post, je cale méchamment et même wikipedia n'est d'aucune utilité. il est possible que ce soit une information relative au 5556, on note d'ailleurs une certaine similarité au niveau des 5, et puis 5556 = 455 + 5101, comme quoi le monde est quand même relativement bien foutu.

trou, c'est pas toi qui m'envoie des mails bizarres pour essayer de me faire croire à la théorie du complot, hein ?

samedi 27 mai 2006

vendredi 19 mai 2006

à chaque jour son céleri

et c'est ainsi, en ce début de week-end parfaitement sautillant, que je vous souhaite, mes chers compatriotes, une joyeuse année 2006 !

ah ben non, finalement on s'est vu y a pas si longtemps, en février même. j'me rappelle, c'était un lundi (jour de céleri, déjà à l'époque)... on n'avait pas beaucoup parlé... enfin si, vu le nombre de posts, on avait beaucoup parlé, mais finalement pas de grand chose.

donc voilà, rien ne change, tout se comporte, comme disait pointcarré. bon ok je pipote, c'est vraiment n'importe quoi... tout ça pour dire que je pose un petit post, là, voilà... en espérant que quelqu'un l'aperçoive à travers les mauvaises herbes qui ont poussé dans l'coin...

ah, et quand même, bravo à boyrivent (oui, mais qui c'est ?) pour sa brillante contribution au jeu du gougle (25,3 milliards de hits... quand même).

voilà, comme c'est désormais la tradition ici, finissons par un petit dicton du cru :

la vie, c'est comme un clafouti au céleri : quand on souffle dedans, rien ne se passe.

lundi 13 février 2006

l'idiot jeu

à celui qui fera une recherche sur google donnant eul maximum de hits.

je fais pas mieux que 15,7 milliards. oui, j'ai essayé les lettres de l'alphabet aussi...

mercredi 8 février 2006

alors ces posts, ça vient ?

mercredi 18 janvier 2006

do not press

tiens, j'ai découvert un jeu passionnant, et même drôlement tordu, à tel point qu'on se demande ce qui pousse à y jouer. p'têtre que tout le monde connaît, mais alors personne ne m'en a jamais parlé. c'est pas faute d'en recevoir des mails avec des trucs et des machins à cliquetter de ci de là et qui clignotent, alors !

bref voilà, ne cliquez pas ici.

vendredi 13 janvier 2006

sur le clémenceau

- c'est par où mon capitaine ?
- euh, attends-voir... hmmm... ah oué, j'crois bien qu'c'est par là...
- ...
- si j'ai souvenance, faut tourner à droite juste avant l'égypte... ou p'têtre un peu avant...
- ...
- bah, tourne à gauche.
- bien mon cap...
- merde y a un mec qui s'approche de nous, là... qu'est-ce qu'y veut encore putain...
- messieurs bonsoir.
- euh, bonsoir... alors, euh... yo ?
- euh, vous auriez quelques papiers comme quoi, euh, votre embarcation là elle va pas tout bouziller dans notre canal d'eul suez ? n'est-ce paaaaaas, ou bien ?
- euh, attendez-voir, je crois que c'est par là...
- ...
- ah ben zut, j'vous assure, ce matin ils étaient encore là, vous voyez ici entre les...
- ... (là le mec à l'entrée de son canal il se dit, avec malice mais sans sourcillement : qui vole un boeuf qui roule n'amasse pas mousse)
- ben... euh, on va p'têtre avoir besoin de quelques instants pour mettre la main d'ssus là, euh, genre deux trois semaines... ça le fait, on peut s'garer à l'entrée, y a un macdo pas loin ?

bon les gars, sérieusement, votre machin là c'est un tabernacle de porte-avion quand même, vachement grand avec plein de machins dessus et de green peaces derrière, c'est pas rien comme qui dirait. faudrait voir à passer un rapide coup de fil histoire de savoir quels papiers il faut amener, la prochaine fois.

quelle bande de joyeux drôles ceux-là.

lundi 9 janvier 2006

quelle joie

les moustiques sont toujours là.

back to berlin!