mercredi 30 novembre 2005

la flemme

ce soir, pout tout dire, j'ai vraiment la flemme d'écrire.

ensuite, à peu près à ce moment là, voilà, juste... maintenant, normalement vous vous dites "ça y est, on va se taper le post usuel du mec qu'a rien à dire mais qui en parle quand même pendant trois plombes". alors premièrement, j'ai pas trois plombes à claquer juste maintenant, ni même une, et deuxièmement j'aime pas les métaposts, ou alors seulement quand j'arrive à faire passer ça inaperçu.

ceci dit, maintenant que j'y pense, j'aurais quand même pu vous parler de la pelleteuse que les mecs du chantier d'à coté utilisent pour creuser les fondations du futur immeuble qui remplace le biergarten, pelleteuse qui se trouve maintenant à 4 mètres sous le niveau de la rue. je me dis que bêtement ils ont oublié ce détail, tellement elle est pratique cette petite pour creuser le trou, et qu'un de ces jours ils s'apercevront que l'animal, il va falloir le démonter au fond et le remonter pièces par pièces... ou alors c'est moi qui n'y connaît rien et en fait c'est tout prévu. ouais, c'est peut-être bien ça en fait.

voilà, j'avais rien à dire, je n'ai parlé de rien, je n'ai pas mentionné de pelleteuse, bonjour chez vous, et tout est bien qui finit bien.

mardi 29 novembre 2005

tout pareil

comme je vois que mettre des liens rigolos dans son glob c'est à la mode chez mes confrères (et bon, faut bien avouer, leurs liens ils déchirent), dans le doute je me moque et ensuite je fais pareil. voici donc ma contribution à l'instant glandouille de votre journée de demain (d'aujourd'hui donc, puisque vous me lisez demain -- enfin je soupçonne quoi).

et surtout rappelez-vous : si jamais l'ami qui tombe ou la pie qui chante se retrouvent soudainement coincés, secouez-les par la souris pour retrouver le sourire (et paf le vieux slogan pourri jusqu'aux rotules).

hop. et non, la photo n'a rien à voir, j'avais juste envie de poser une vache quelque part.

edith 10 h 32: on me signale en régie qu'il se pourrait bien que l'animal ne soit pas une vache. et alors ? allez savoir de quel bidule il s'agit... qu'est j'y connais moi hein ?

lundi 28 novembre 2005

apibeursdê !


voilà, comme j'ai oublié de lui souhaiter la chose, je vais tenter de me faire pardonner en lui souhaitant publiquement, devant mon lectorat déjà trop nombreux, mais néanmoins attentif:

joyeux anniversaire jonathan ! 47 ans, déjà... quelles impressions ?

en ce qui concerne le gâteau, j'espère qu'il te plaît... je crois que j'en ai jamais vu un qui ait l'air aussi dégueu... alors, au pâtissier, je lève mon chapeau bien haut !

et puis hop, petit lien vers son nouveau-né de blog qui, en termes de bêtises, tient déjà toutes ses promesses.

dimanche 27 novembre 2005

dimanche attitude

cet aprèm, en allant au taf, je suis passé au weihnachtsmarkt an der gedächtniskirche, c'est à dire le marché de nouel qui se trouve à zoologischer garten, sur la place de l'église du souvenir ("l'église cassée" pour les deux cancres du fond). normalement, vous avez dû trouver une anomalie dans la phrase précédente. si ce n'est pas le cas, retournez à l'étape 1; sinon, tout en gardant un oeil ouvert, poursuivez votre lecture.

à la fin de la semaine, au taf, on se prend un code freeze. contrairement au sens commun, ça ne signifie pas que la clim' pète les plombs, que tout le monde se les gèle et qu'on met en place le plan "code freeze" pour venir en aide aux employés bloqués par la glace. c'est juste que, sur le projet auquel je participe, on arrête d'ajouter des trucs et on essaie de faire en sorte que ce qu'il y a déjà, ça marche. du coup, comme ici et là un certain nombre de petites choses se sont pas finites (notez l'ortographe; un élève étourdi se serait laissé prendre au piège ici), on fait un effort et on vient le dimanche... en même temps, ça permet de se rapprocher un peu du nombre d'heures hebdomadaire qu'on est censé faire...

pour en revenir au marché de noël : c'est pas mal. en ce milieu de dimanche après-midi, ça grouillait de vieux; à part ça, la place réunit, dans un dédale d'allées digne d'un parcours ikea, une foultitude de stands à bratwurst, currywurst, wurst d'un demi-mètre, choucroute, pop-corn, barbe à papa, jouets divers comme d'été... et surtout du glühwein, pour se réchauffer les pieds et le coeur (à ce propos, j'ai bien rigolé quand j'ai vu un tenancier de stand à glühwein s'envoyer discrètement, avec un aspergeur style produit à vitre, des petites giclées de liquide incolore dans son verre de vin chaud...)

en ce qui me concerne, je sortais à peine de mon petit déj, mais en bon touriste (de la langue) je me suis quand même offert une bratwurst et du pop-corn, histoire de faire un peu l'allemand.

samedi 26 novembre 2005

des bancs publics

tiens, ce matin j'ai trouvé un site plutôt sympa, et je dois l'avouer, particulièrement indispensable. on peut y voir la photo d'un banc public dans chacune des stations de u-bahn de berlin.

comme c'est chouette, je vous invite à y jeter un oeil. faites un petit tour, profitez de l'expérience.

jeu bonux : alors qu'elles visitaient berlin en lisant picsou géant, deux épingles et une botte de foin se sont cachés sous un de ces bancs. saurez-vous les retrouver ?

vendredi 25 novembre 2005

c'est encore le foutoir

quoi ? qu'entends-je ?

c'est une nouvelle aussi rare qu'étonnante qui vient clôre ce soir l'édition de 19 h du journal de france inter, cordon ombilical qui me retient de me noyer dans la flaque de ketchup bon marché de la currywurst berlinoise (encore elle).

alors voilà, cette année, comme vous le savez sûrement déjà, ce petit prétentieux de 31 décembre aura l'occasion de se les peler pendant exactement 1 seconde de plus.

en effet, comme le temps, ou du moins la façon dont on le mesure, c'est pas bien joli à voir, il va falloir bidouiller un peu vers la fin et ajouter une ultime seconde à la dernière minute de la dernière heure du dernier jour du dernier mois de la dernière année avant 2006, afin de compenser l'écart entre la durée de nos jours et la durée du jour solaire.

moi, je préfère voir ça d'une autre façon, un peu plus naïve : cette année aura la même durée que d'habitude; seulement, entre le 31 décembre à minuit et le 1er janvier à 0 heure, une petite seconde, que j'appellerai "s" par souçi d'anonymat, aura l'occasion de s'écouler seule, en paix, hors du temps des hommes, durant 9 192 631 770 périodes de la radiation de la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133. ça dure tout ça, une seconde, un bail... autant dire une éternité. ça sert à rien de voir les choses de cette façon, mais l'idée d'un bout de temps n'appartenant à aucun calendrier, c'est un peu plus romantique.

et voilà. vous avez remarqué comme on s'en contrecarre les poils à angle droit de ma façon de voir les choses ?

déjà, sans déc

ce matin, hop, je me lève de bonne heure (mais de mauvaise humeur), plonge sous la douche car ça caille pas mal, reste là-dessous une bonne demi-heure, le temps que mon sang atteigne à nouveau la température réglementaire, puis sors et m'approche de la fenêtre...

il neige ! tout est blanc, recouvert d'une fine pellicule de popo, et l'air est saturé de gros flocons qui tombent en dansant et en sifflotant un ptit air de brassens... joie !

du coup, je vais essayer d'être de bonne humeur pour la journée. ça va pas être aussi facile que ça en a l'air, mais je vais faire un effort...

et chez vous, il fait quel temps ? (hoho, invitation à postage de commentaires)

jeudi 24 novembre 2005

euh

- ali, tu sens pas une odeur de cramé ?
- nan, ça sent le cramé là ?
- euh, nan, j'crois pas.

mercredi 23 novembre 2005

un parfum d'inquiétude

encore une anecdote du taf, tiens. y a pas à dire, ça fourmille de petits trucs rigolos ce genre d'endroit.

alors voilà. ça s'passe à l'heure où les gens commencent à soupirer et à se dire que finalement là ils seraient mieux chez eux. on doit donc se trouver aux alentours de 16 h, par là. moi, je suis vautré peinard dans mon fauteuil, à moitié en train de bosser, à moitié en train de lire les conversations par mail de mes congénères. hé ouais, aussi paradoxal que ça puisse paraître, quand j'avance bien, je prends mon temps.

soudain... non, ce n'est pas encore le drame mais, malgré le fait que mon nez soit un poil bouché (et pas bouché par les poils, c'est moche ce que vous dites), je perçois comme quelque chose, une drôle d'odeur, ténue, mais bien là. je doute durant les 3 secondes réglementaires de mes capacités olfactives, puis je demande confirmation à mon voisin de bureau, qui semble percevoir la même chose que moi.

c'est un parfum que tout le monde connaît : ça sent le chaud... en fait non, plutôt le cramé. pour être tout à fait précis, ça sent comme dans les labos du bahut quand on faisait cramer des composants électroniques en leur appliquant une bonne grosse décharge à faire bondir une diode. ça vous rappelle des trucs ça, j'en suis sûr...

maintenant, ça pue carrément le circuit électrique qui foire. je sors de mon bureau et je fais un rapide check-up visuel : ok, de toute évidence je vois pas de flamme, c'est déjà un point assez positif. deux trois personnes sortent également de leur bureau, on tourne un peu, et assez rapidement on se rend compte que, oui, c'est bien sous cette bouche de ventilation que ça chlingue le plus.

que faire ? on passe un coup de fil aux admins, histoire de leur annoncer la bonne nouvelle. ils descendent, inquiets, ils reniflent, puis remontent au 10ème voir si ça viendrait pas d'une des salles machine... quelques types particulièrement soucieux et pessimistes se demandent s'il ne serait pas plus prudent de se jeter tout de suite par la fenêtre, comme on n'est qu'au 9ème étage. je leur répond qu'en effet, ça me paraît être une bonne idée.

bon. à ce moment-là, l'odeur est encore clairement présente, mais elle a tendance à se faire de moins en moins tenace, et c'est tout tristes et penauds (bah oui quoi) que nous retournons devant nos pixels. t. et k. continuent de se bâcher mutuellement par mail, c'est que tout va bien. une demi-heure passe...

j'étais retourné à mes trucs, et à vrai dire, je crois que je bossais. tout à coup t. se pointe dans notre bureau, tout sourire, mais avec un truc pas beau à voir à la main. "what is that thing??", je demande. (bon à partir de maintenant je continue en français hein.) "c'était un variateur électronique", qu'il répond. je me lève, je m'approche, puis je regarde le bidule. c'est un circuit électronique de 5 cm sur 4 environ, farci de gros composants électronix. en effet, ça ressemble à un variateur pour lampe halogène, mais on peut pas dire que ce soit particulièrement un modèle qui respire la santé. tout un coté du truc est fondu, et certains composants sont carbonisés. moi, un peu déçu quand même qu'on n'ait pas perdu une machine dans les flammes : "ahhh, alors c'était ça l'odeur de cramé ?" t. me répond que manifestement, oui, c'est bien de ce truc que ça venait.

moi : il était où ce machin ?
lui : dans mon bureau [t. est au même étage que moi, au 9ème]. c'est le variateur de ma lampe halogène.
moi : hmmm... euh, et comment t'explique que ça sentait dans la ventilation ?
lui : ahah. eh ben, le variateur était posé pile sur une prise d'air, et ça s'est diffusé par la clim dans toute la baraque.
moi : ah sympa, et ça aurait pû prendre feu ton truc là ?
lui : clair, tu vois la bobine là, y a un fil qui a fondu, et toutes ces choses.
moi : ah ouais, c'est cool. et t'as pas remarqué que ça merdait ?
lui : ben nan, la fumée était aspirée par la prise d'air.

putain, top security.

déjà que c'est pas de tout repos de bosser, alors si en plus on risque de terminé carbonisé à cause d'un bidule qui prend feu et que personne remarque... (oui oui le risque zéro blabla).

bref, voilà, il faut en profiter parce que c'est pas tous les jours qu'on s'amuse autant. et finalement, ça fait toujours une petite connerie à raconter sur son blog, pas vrai ?

mardi 22 novembre 2005

un con chez les douze apôtres

aujourd'hui, je vous narre mon repas de midi. non, c'est pas folichon comme sujet, je suis au courant, mais y a quand même de quoi bien rigoler de temps en temps. il suffit de savoir quoi dire et où regarder.

comme d'hab, midi vingt-six, l'heure du pastis, un petit troupeau de types sort de l'immeuble à voile, fanasanentrasse 81, et se dirige le plus lentement possible vers un endroit chaud et doté de cuisiniers, pour passer la prochaine heure (une heure et demi quand tout le monde est en forme). bref, en un mot comme en cent : on s'casse pour bouffer.

la troupe habituelle, plus ou moins. t. est là, comme chaque jour, et pour une fois k. se joint à nous, ça lui prend de temps en temps. à ce stade de l'histoire, il faut quand même que je vous donne deux détails importants sur les types en question, afin que vous puissiez apprécier l'humour de la situation. le premier truc à savoir, c'est que t. et k. peuvent pas se blairer. le deuxième, c'est qu'en principe ils ont passé l'âge d'être des gamins, et à vu de nez je dirais 40 piges chacun. apparement ils étaient grand potes dans le temps, mais c'est de l'histoire ancienne, et l'époque des rides à vélo dans les rues de san francisco est clairement révolue.

donc, après d'âpres discussions, entre ceux qui sont chiants "moi j'aime pas les sushis" et ceux qui sont relous "non pas chez le chinois, sa soupe on dirait de la morve avec des bouts de graisse animale", on se décide finalement à prendre la direction de la pizzeria zwölf apostel, rue bleibtreustrasse (c'est pas possible un nom de rue pareil, et pourtant si), plus par défaut que par réel choix. oui, on n'est que mardi et il faut encore trouver des idées pour les trois prochains jours, je sais.

arrivé au resto, nous, pas cons, on s'arrange pour qu'à table t. et k. se retrouvent l'un en face de l'autre, parce que franchement ils sont trop marrants ces deux-là tellement ils s'aiment pas. à ce moment là je les vois se dire, chacun dans sa tête respective, "merde j'aurais pas dû venir avec eux aujourd'hui, j'me retrouve avec cette tête de con en face, super le déjeuner". et du coup ça rate pas, ils peuvent même pas rester droits sur leur chaise; après 15 secondes, ils pivotent discrètement sur leur chaise et s'assoient tout les deux de travers, afin d'installer, si possible dans la durée, une conversation passionnante avec le voisin de secours le plus proche. ça a été comme ça tout le repas. ah si, ils se sont quand même parlé à un moment donné, mais pas plus de 4 secondes car k. n'a rien compris de ce que t. racontait. bref, en ce qui me concerne, j'ai bien rigolé intérieurement à les voir, des vrais gamins.

une demi-heure plus tard arrive l'heure de l'addition, l'heure du drame comme diraient certains, mais alors ceux-là sont sans doute parisiens, parce que moi j'ai payé trois euros à midi, pour une demi-pizza au saumon et à la crème fraiche pas piquée des hannetons, comme qui dirait. donc, le serveur se pointe avec sa calculette et son énorme porte-monnaie, et commence à encaisser les dollars. ça arrive à moi, il me regarde, je sors un "drei fünfzig" ferme et volontaire, parce que les nombres en allemand je maîtrise grave, mais soudain, c'est le drame. le mec fait une gueule pas possible, sors un truc qui, au bruit, s'apparente à une insulte, et se casse. moi, je suis toujours là, avec mes 5 euros 50 dans la main, et j'en crois pas mes yeuxreilles. on m'explique que, manifestement, il n'est pas content que je lui tende pas 3 euros 50 pile-poil. merde, c'est pas un billet de 500 euros que je lui file, c'est 5 euros, plus, comme je suis aimable, une pièce de 50 centimes en pourboire. t'avais pas 2 euros dans ton porte flouze gros con ? (et là vous je suis plus aimable du tout, vous aviez noté.)

une minute plus tard, la gueule effroyable se ramène, grommelant des trucs pas possibles que je pige pas. moi, un brin enervé par l'attitude du mec, je le regarde à nouveau et je lui signifie "drei" en faisant la gueule, histoire qu'il comprenne bien que son pourliche il peut se l'enfourer. les trois qui payent après moi sont solidaires et font de même, prêts à lui bondir dessus et à intenter à son intégrité à la première encartade (ok là j'en rajoute un peu).

non mais sans déconner, c'est quoi cette attitude de merde ? chez l'autre italien, de l'autre coté de la place, la dernière fois qu'on s'est pris la tête avec un serveur, ça a aussi été la dernière fois qu'on a foutu les pieds dans son resto. le mec s'était emballé pareil (mais en italien cette fois, c'est quand même la moindre des choses, surtout quand on en vient aux insultes) parce qu'un copain réclamait un verre de vin au lieu d'une carafe. manque de pot, y avait deux italiens parmi nous, et ils en ont pas perdu une miette. eh non cher ami serveur, on se tape pas une carafe de pif à la pause déjeuner, c'est une drôle d'idée je sais, mais finalement c'est un principe assez couramment accepté. depuis, chez aïda, c'est finito (mais pas chez zwölf apostel, parce que sinon, à ce train là, on va finir par se faire des sandwichs dans les cuisines d'étage).

en plus, il avait vraiment un nom horrible, le resto où on va plus. aïda. rien que d'essayer d'imaginer à quoi elle pourrait ressembler, ça me coupe l'appétit.

lundi 21 novembre 2005

un plan en béton

on peut dire qu'ils ne sont pas en retard, ceux-là. si vraiment, je crois que là on peut l'dire.

21 novembre. notre ami le fleuriste du coin de la rue expose déjà, non sans la fierté de croire qu'il a été le premier à avoir cette idée aussi brillante qu'originale, un gros chapelet de sapins de nowell tout maigres, tout rabougris et tout engoncés individuellement dans leur manchon de plastique, histoire que ça ne devienne pas immédiatement le foutoir dans la boutique, un mois avant l'heure.

"t'as qu'à pas en acheter, retourne à ta béchamelle et fous-nous la paix", ouïs-je, nonobstant. alors que demain matin, moi, ni une ni deux, ni trois, je vais sortir de chez moi en courant, dégringoler les escaliers en faisant un maximum de bruit (petit ta, pour me venger, petit bé, pour réveiller ces fainéants de voisins qui sont pas davantage au taf que moi alors qu'il est quand même 10 heures du mat; mais d'abord et surtout, petit cé donc, pour m'assurer, d'un geste confirmé et lucide, de la solidité puis du bon entretien de l'ensemble); traverser la rue d'un trait, en prenant garde de ne regarder ni à gauche, ni à droite (car on ne sait jamais, il se pourrait bien qu'une voiture arrive de gauche comme de droite, et on n'est jamais trop prudent, le risque zéro n'existant pas, malgré ce qu'on essaie de nous faire croire à la télévision), tenter avec autant de détermination et aussi peu de tact que possible d'aborder la fleuriste grâce à un "guten tag" dégoulinant la currywurst, pour finalement lui acheter son sapin de nowell le plus fier, le plus vif et le plus vigoureux, que j'irais replanter, 50 secondes et autant de mètres plus loin, au beau milieu du chantier de construction qui s'est récemment proposé de remplacer mon petit biergarten préféré par un énorme immeuble, histoire de contrecarrer avec malice et ta soeur leurs plans diaboliques pour satisfaire la bobo-oiserie (faites un effort) collante et collective.

et puis, comme ici "il y a à boire et à manger" (j'entends dire) et que, quand même, il faut arrêter de rigoler deux minutes, hé ben les phrases de trois mots et demi (1/2 pour la ponctuation et l'encre) des posts précédents, on va dire que c'était l'apéro, et maintenant qu'on est à table (on va dire), je vous sers des phrases plus épaisses, plus grasses, et qui poissent sous les doigts comme la colle en gel qui sent bon.

ahah, et là vous vous dites "lui, comme il m'a bien eu, il va rien se passer du tout demain matin, parce qu'à 10 h du mat' il est par encore levé !" et c'est avec un foi en excellente santé que je vous réponds, oui, c'est vrai (bonne excuse, me diriez-vous, si vous aviez la parole; et vous auriez mille fois raison ! celà dit, ça me plairait quand même bien de tenter une expédition horticole de cette envergure, également charitable moyen d'apprendre quelques insultes du pays. seulement, ça serait sympa que quelqu'un se joigne à moi car, eh oui, je sais pas comment on dit "sapin de nowell" dans la langue de shak... euhhhhhhh, de gutenberg).

voilà, les âneries c'est terminé pour ce soir, et je trouve que je vous ai bien gaté, c'est à peine si j'y comprends quelque chose moi-même.

dimanche 20 novembre 2005

faisons-le putain !

"allons-y ! où est-ce qu'il y a des parapluies ? personne ne... cette conne... cette conne d'hélène elle comprend pas que, que y faut des parapluies là, elle pourrait en demander deux on est à cherbourg, y a plein de parapluies ! ah nom de dieu ! ah ! moi j'vais être mouillé, on va pas pouvoir tourner la scène ! ahhh là... c'est chiant, vraiment, ahhh... il est... une heure et demi pour faire ce ptit truc là ! vous avez perdu du temps au départ ! ahh... il va pleuvoir là, on va pas pouvoir faire la séquence ! c'est prêt ou c'est pas prêt ? allons-y ! ahhhlala... bon allez moteur !!! ahh... moteur ! ahh... moteur allons-y ! il pleut, ahhh merde !!! tiens on pourra pas le faire ! on pourra pas le faire ! qu'est-ce que vous attendez encore ! ahlalalalalalalala... maintenant on a attendu qu'il pleuve, et on pourra pas continuer la séquence ! "

(jean-pierre mocky, durant le tournage de la candide madame duff.)

strip tease, le parapluie de cherbourg.

cet épisode illustre à merveille une de mes théories selon laquelle, étant donnée la logistique nécessairement impliquée, réussir le tournage d'un film constitue un évènement hautement, voire quasi improbable (d'autant moins si on tient à le faire dans la bonne humeur).

il n'existe pas

dimanche soir, sept heures et demi, les neurones encore vrillés par la teuf de cette nuit, qui a eu le bon goût de durer jusqu'à 8 h du mat. autant dire que les conditions idéales sont enfin réunies pour un post sérieux, avec des bouts de morceau de contenu presque intelligents dedans. oui, vous l'avez deviné, maintenant je souhaiterai qu'on parle du trop médiatisé risque zéro.

le saviez-vous ? le risque zéro n'existe pas. puuuuuutain.

initialement, pour illustrer mon propos, j'avais dans l'idée de faire une petite recherche sur gougle afin de dénicher deux ou trois exemples d'usage abusif de cette fabuleuse phrase terminatoire. mais finalement, j'ai renoncé, parce que je tiens pas spécialement à tomber sur le texte d'un mec qui parle exactement de ça. car j'en suis sûr, j'en suis même absolument convaincu : le web regorge d'articles traitant de ce sujet bien mieux que je ne pourrais jamais le faire. une petite digression, oui déjà : c'est déprimant de savoir que tout ou (grrr ouaf) presque a déjà été écrit, qu'il est impossible de s'attaquer à une expression pourrie sans que quelqu'un ne l'ai déjà descendue de plus belle façon, avant et ailleurs. heureusement, j'ai une parade infaillible contre ça : je fais l'autruche. comme dit un célèbre proverbe néerlandais, "celui qui ne trouve pas, c'est celui qui ne cherche pas". alors je l'applique à l'envers, et sans chercher, je ne trouve rien. fantatisque non ? et du coup je décide que je suis le seul (mais paradoxalement, pas forcément le premier) à traiter de mon sujet et que j'en ai rien à foutre de ce qui a pu être déjà dit. et ça fonctionne à merveille. rien de moins. maintenant on revient à nos moutons, sans même avoir à fermer de parenthèse, comme c'est beau.

donc, le risque zéro existe pas, bordel. il n'existe tellement pas que même sur vos chiottes vous risquez votre vie. une fois n'est pas coutume, j'ai demandé à gougle de vous le prouver, mais j'ai manifestement été incapable de trouver la moindre référence crédible à ce sujet, à part une sombre histoire de bonne femme restée coincée sur la cuvette dans un avion, pas terrible vous en conviendrez. ceci dit, je me suis littéralement régalé en essayant de dénicher sub le ouaib un article ou une photo prouvant que les gogues sont un endroit potentiellement extrèmement risqué, au sujet duquel on peut donc trivialement affirmer que le risque zéro n'ex... bref vous savez. revenons de nouveau à nos moutons. c'est dingue les digressions n'arrêtent pas en ce moment. ça donne l'impression qu'on n'avance pas. c'est irritant.

quand même, une question qui me turlupine, qui me trotte dans la tête et qui réveille mon insomnie, c'est : mais bon dieu de bordel, qu'est-ce qu'y zont ses journaleux à toujours répéter cette connerie de phrase de merde à longueur de journée ? c'est quoi le but ? effrayer les gens ? "madame germaine dupont, de sainte-geniève-en-bouse, a trouvé la mort mardi matin chez elle, alors qu'elle se brossait les dents dans sa salle de bain, comme chaque matin. le coupable, une brosse à dent qui, selon nos informations, serait passé à travers les mailles du filet de l'organisme européen de validation des brosses à dents, s'est retrouvée coincé en travers de sa trachée, et du coup elle est mouru. rappelons-le, surtout aux enfants : dans votre salle de bain, le risque zéro n'existe pas". je sais pas pour vous, mais moi ça me tape sul système.

digression finale. je sais pas si vous vous rendez compte, mais écrire risque zéro autant de fois dans le même post, ça nicke. j'arrive même plus l'écrire, ni même à distinguer "risque rézo" et "risque rézo".

pfffiou, ça fait un sacré paquet de conneries tout ça, quand même. allez, ça ira pour tout de suite, mais je sens que plusse j'en dis, plusse m'en viennent.

mic mac news

les cinq titres principaux sur lemonde.fr de ce matin, réunis en une phrase, et remis dans un ordre acceptable par votre humble serviteur. oué :

"à pékin, avec la notion de rassemblement qui doit prend sa part de petits sourires entre ennemis (du mans), le juge burgaud a fait son chemin comme tête de gondole de la cité."

samedi 19 novembre 2005

berlin c'est bien

car quand je demande des feuilles au bureau de tabac, on me donne des feuilles longues d'office. la classe non ?

les poissons du tunnel

ça faisait plusieurs jours qu'une certaine vidéo s'impatientait dans mon brouteur dit du renard de feu, sans que je n'ai eu jusqu'à maintenant la curiosité d'appuyer sur play (je suis comme ça). mais ce matin j'ai pris mon courage à deux mains, et je l'ai regardé. c'est bien trippant, j'en connais quelques-uns qui vont particulièrement apprécier, j'en suis sûr. parce que y a du concept. me demandez pas où j'ai trouvé ce truc, je saurai incapable d'éclairer votre vessie.

voilà. pour le lien vers la vidéo, j'vous laisse le retrouver dans ce post. oué, je demande un certain effort de participation à mes curieux lecteurs.

(et pour les 0 lecteurs qui connaissent pas ma station de u-bahn, c'est celle que vous voyez sur la tite photo. senefelderplatz qu'elle s'appelle.)

[17 h 38, edith : ayant reçu des centaines de mails de lecteurs tellement désespérés de ne pas trouver la vidéo en question qu'ils se sont jetés en masse de leurs appartements du 17ème étage en criant "je suis une merde", j'ai vonlontairement rendu cette recherche un brin plus facile.]

fan de

elle est mimi l'agapi !

ouais ok, j'vais me coucher.

toute circonflexe

elle a toujours cru que les artichauds cuisaient plus dans un poêlon. seulement, un jour, elle eut des frayeurs en constatant que, si d'aventure elle retournait les piles de son autocuiseur, la vapeur sifflait rigoureusement à la pulsation de dj zargonule. soudain, trépignante comme 100 tétards, une mitochondrie réussit à s'imiscer à l'intérieur de ses folicules. finalement, après maintes bières à 12 degrés celsius, toute circonflexe, elle ventila entre ses narines sans prendre le moindre risque.

écrit à deux mains par toma et dictoon, de retour de boite, à 4 h 46 du mat.

vendredi 18 novembre 2005

bouh la sacrée bêêête


aujourd'hui, je vous présente mon pote le mouton, désormais mieux connu sous un pseudonyme qui en dit (trop) long sur son passé :

el moutator.

héhé. quel déconneur ce mouton.

en fait c'est surtout un gros prétexte pour vous montrer que, moi aussi, je sais mettre des chouettes dessins dans mon glob. il est choli n'est-ce pas ? merci pistols, t'as pas raté son petit rictus pathétique du style "meeeerde... ahem... roger ? j'crois qu'je viens de me vautrer sur ton chat."

va p'têtre falloir que je lui trouve un coin de gazon à machouiller par delà les pixelz...

glandule

ce matin, pas de panique. j'ai pris une demi-journée d'hibernation, et je potasse tranquillement les news autour d'un café à l'internet.

ptite pub, même s'il n'en a pas besoin: j'ai adoré l'histoire de kek, virginie. les dessins sont rigolos et la fin est un peu triste. alors je vous encourage à la lire, c'est pas compliqué, y a plein de couleurs et finalement assez peu de mots. c'est p'têtre même bien la lecture idéale après la session beaujolais nouveau que vous vous êtes tapé hier soir.

jeudi 17 novembre 2005

beat of life...

...où l'importance de la répétition.

les conneries de la vie quotidienne, ça va deux secondes, maintenant je passe à quelque chose qui me tient à coeur.

hier soir, sur le pas de ma porte, je discutais avec un tim de la musique électronique, de ce que peut faire un son avec des boum boum. c'est incroyable comme lieu, le pas d'une porte, vous avez déjà remarqué ? un espace-temps de quelques secondes, tout au plus quelques minutes, histoire d'échanger brièvement quelques derniers propos avec le copain qui s'apprête à rentrer chez lui, et qui présente l'occasion de clore en beauté le sujet de la soirée comme de fabriquer une mini conversation de toutes pièces à propos de tout autre chose. une mini conversation qui a de la gueule.

en l'occurence donc, alors que nous nous entretenions (j'ai fait un effort pour l'accorder celui-là) brièvement, et si je puis dire, à point nommé, sur les bienfaits de la musique électronique, tim a fait la remarque intéressante que l'essence de ce genre de musique, le coeur même du principe actif, c'était la répétition. j'ai toujours été intrigué par l'effet que certaines zik électro pouvaient avoir, et j'ai redoublé d'efforts ces dernières années pour tenter de comprendre les sensations que certains morceaux pouvaient me procurer. la seule conclusion à peu près claire que j'ai pu tirer de cette histoire, c'est que tout tient, pour moi, à un truc qui s'apparente mystérieusement avec le rythme cardiaque. le beat principal devient ligne de vie, et la régularité, la prédictabilité du rythme picotent les neuronz. le prochain boum est inéluctable, on sait qu'il va arriver, on sait exactement quand, et maintenant j'arrête avec l'italique. le prochain beat, c'est ça (j'arrête) qui maintient en vie. et donc sur cette question, tim ajoutait avec idée que tout tenait dans la répétition, qui aurait tendance à rassurer. ça doit être pour ça que j'accroche moyen avec le jazz par exemple, même si y a quand même bien des trucs qui me plaisent. dans l'ensemble, c'est pas assez répétitif. marrant que pour d'autres gens ça soit l'inverse... notre théorie doit avoir encore quelques trous. mais dans l'ensemble, je trouve que j'ai bien résumé le propos du palier de porte.

voilà, c'était l'illustration parfaite d'un truc que j'avais dans l'idée d'écrire un de ces quatres. un de moins, donc, et quand j'aurais plus rien à dire, alors là seulement on s'amusera et on passera enfin aux choses vraiment sérieuses. en attendant, je déclare :

ça, c'est fait.

titre pris en otage

enfin chez moi. je reviens de chez mon pote tim où on a matté un film qui s'appelle donnie darko (2001, à pas confondre avec donnie brasco, 1997). c'est pas mal, la plupart des acteurs sont fabuleux (surtout la mère, fantastique) mais ça va un peu nul part et au final, ça laissera pas un souvenir inoubliable. en deux mots, ça parle d'un mec, du genre étudiant aux zuaisses, et... merde, maintenant que j'y pense... ah non, en fait rien. donc voilà, un réacteur d'avion tombe sur sa maison, personne sait d'où il vient, et puis blablabla vie d'étudiant blablabla il embrasse la fille blablablabla il prend ses pillules (il est pas trop bien dans sa tête le pauvre, il sait ce qu'il va se passer lui) et blablabla finalement il meurt écrasé par le réacteur d'avion qui tombe au début. ouaip, le scénario est pas très clair, je vous l'accorde.

tout ça pour dire : enfin chez moi. depuis que je suis ici (à berlin), j'ai remarqué un truc bizarre auquel je suis incapable de trouver la moindre explication plausible. je suis tendu en sortant du taf. je sais pas exactement comment ça se passe. la journée est en général plutôt intense, essentiellement en termes de responsabilités, parce qu'au niveau rythme c'est tout sauf l'angoisse. j'ai l'impression d'être parfaitement serein en sortant du boulot (bahhh j'aime pas ce mot), tout va encore pas mal dans l'ascenseur, mais arrivé dans la rue je sens nettement la petite boule au creux du ventre qui témoigne. 'tin, y a pourtant pas de quoi s'affoler, merde, la journée est finite, c'est le rentrage au bercail et tout va pour le mieux ! hé ben non, faut bien deux bonnes heures pour que je sois entièrement remis de l'expérience. incroyab. et si, comme aujourd'hui, je m'en vais matter un film chez tim, et spécialement chez lui, alors là pas moyen que j'me détende tant que je suis pas rentré chez moi. son appart est pas spécialement agréable (je trouve), et y a un quelque chose qui le rend particulièrement oppressant, sans que j'arrive à mettre la main dessus. p'têtre le fait qu'il soit aussi tordu, haut de plafond et mal aménagé :) le tim s'en tape royal, lui. pas du genre à se laisser impressionner par un appart' tarabiscoté. je me demande finalement si ça me faisait pas un peu la même chose quand j'habitais à paris. je me demande si la faim de fin de journée n'a pas aussi quelque chose à se reprocher. mais finalement, tout s'arrange, et la soirée se passe dans la joie et l'allégresse la plus totale.

ok, j'en rajoute un peu. ça va comme ça ?

un truc idiot

voiçi un truc parfaitement con : the death clock.
alors le principe est simple, vous entrez votre date de naissance, vot' poids et toutes ces choses, et ça vous dit quand vous allez mourir (sympa, je sais).

"i am sorry, but your time has expired! have a nice day."

(bon ok j'ai rentré n'importe quoi. apparement je suis pas tombé sur un mec en pleine forme.)

bonne nuit.

mercredi 16 novembre 2005

j'ai clairement pas le droit...

...de me plaindre de mon taf. vraiment, clairement pas. rolf (rolf c'est mon boss) :

MERCI !

(et c'est pas tous les jours que je mettrais des majuscules, alors profitez-en.)

pffiou, si je décidais de me barrer, c'est pas demain la veille que je retrouverais un "grand chef" pareil...

bon, deuxième jour du blog, apparement ça se passe, et j'ai même attendu avec hâte le moment où je pourrai poster un ti truc... mais du coup, là, j'ai le syndrôme de la zone texte blanche (ça se dit), maintenant que je suis devant. pourtant j'en avais super envie et même plein de trucs à dire. c'est p'têtre la musique qui colle pas ? ça joue beaucoup sur l'humeur du moment, la musique... pour répondre à votre question, là c'est carla bruni qui s'y colle, mais on va passer à autre chose très bientôt.

même si elle en n'avait pas l'air ce matin, quand le réveil s'est réveillé, aujourd'hui fût une sacrée journée à tout point de vue.

d'abord, j'ai réussi à faire quelque chose de ma journée de taf (c'est pas comme si je foutais rien d'habitude, mais y a des jours où c'est difficile de s'y mettre... tout le monde connaît ça, alors je vais pas m'étendre, et merde la parenthèse).

et puis, la plus inattendue des nouvelles, c'est le mail de anne, une cop' de primaire, que j'ai reçu ce matin (mais que je n'ai pu lire qu'à l'instant). "incroyable", c'est le mot qui m'est venu en réalisant qu'elle avait bel et bien répondu à mon mail. et même qu'elle me propose d'aller boire un coup par ici dès qu'elle pointe son nez dans les parages. cool.

voilà, je m'arrête là, car dans ces conditions, j'écris vraiment que des nullités. ouaip, je me tais.

mardi 15 novembre 2005

c'est en bigoudant qu'on devient bigoudeur

ce proverbe me donne une parfaite excuse pour poster un outrageant troisième post sur mon nouveau truc. ça aussi ça doit être un syndrome typique du nouveau bloggeur, balancer 50 posts le premier jour sous prétexte d'avoir pleins de trucs à dire, et puis après plus rien. hé ben on verra, je m'en tape. c'est cool d'être rien dans ce monde de blogs, on peut dire ce qu'on veut sans se faire emmerder !

bon, y avait quand même bien un but derrière ce post, et un but utile, même. voiçi mon classement de quelques épisodes de strip tease, l'émission franco-belge qui démantèle :

culte :

135.3 db
j'aurai ta peau
au pays des merveilles
beau mec, bien mûr
accès au succès
500 lignes
mets ta mise sur la tamise
le patriote illustré
tout un poème
sur le banc (1/3)
+
portrait d'un mort-vivant (2/3)
+ la route enchantée (3/3)

femmes d'églises
feu monsieur
flesh gordon et les pompiers
la famille de becker
la fureur de vivre

terrib :

le beau n'est jamais cher
femme de robe
à fond la caisse
mon prince charmant
monsieur le bourgemestre
les gens d'en face
les nourritures terrestres
le musée de geoffroi
président, montre nous tes c...
palabres
des souris et des hommes
côté court côté jardin

pas mal :

bronzez catho
l'avoine et l'oseille
au voleur
poulet à l'américaine
tirer un coup
un giraud peut en cacher un autre
tout va très bien, madame la marquise
soigne ta droite
qui a peur de lady di
conversations

bof :

qui mali pense

comme quoi j'avais raison strip tease ça déchire.

faut vraiment mettre un titre ?

bon blogspot c'est pas trop mal, faut s'y faire un peu mais ça devrait aller.

ah un truc, il est où le bouton "republier" ? (et ils disent republish en anglais, ça me fait penser à autre chose...)

ben voilà, c'est pas original mais je me suis dit, hé, pourquoi pas en fait ? donc, essai01.max de blog comme dirait toma. en français car y a pas à dire, c'est quand même moins chiant, et je m'en fous de pas être lu (je parie que la moitié des bloggeurs se disent ça au début). ah, et sans majuscules non plus, c'est mon pote carsten qui fait comme ça et je trouve que c'est chouette alors je le copie.

et ouais. bon ce qu'il risque de se passer c'est que je vais rien avoir à raconter, comme la plupart des gens de toute façon, et que du coup ça va être chiant à mourir. et puis ça va pas être drôle et y aura pas de jolis dessins, parce que je sais presque pas dessiner. mais comme j'ai dis que je m'en foutais d'être lu, la boucle est bouclée et tout va bien, si j'puis dire.


voilà, ça me fait pas tout bizarre d'écrire un premier post, c'est comme un mail finalement mais y a même pas la contrainte de parler de trucs pas intéressants. nickel.


ah, un dernier truc, pour les gens qui ne se demanderait pas, j'ai choisi blogger.com pour ce machin, on verra ce que ça donne, j'ai pris le premier qui me venait sous la main et qu'y a pas besoin d'installer, parce que bon après les journées de taf à la con que je me paye, le dernier truc que j'ai envie de faire c'est de configurer php, mysql et ses ptits poils.

ah, et c'est le blog d'agapi qui m'a donné envie de voir comment ça fait d'en avoir un, alors merci agapi.

donc, voilà.

salut