vendredi 25 novembre 2005

c'est encore le foutoir

quoi ? qu'entends-je ?

c'est une nouvelle aussi rare qu'étonnante qui vient clôre ce soir l'édition de 19 h du journal de france inter, cordon ombilical qui me retient de me noyer dans la flaque de ketchup bon marché de la currywurst berlinoise (encore elle).

alors voilà, cette année, comme vous le savez sûrement déjà, ce petit prétentieux de 31 décembre aura l'occasion de se les peler pendant exactement 1 seconde de plus.

en effet, comme le temps, ou du moins la façon dont on le mesure, c'est pas bien joli à voir, il va falloir bidouiller un peu vers la fin et ajouter une ultime seconde à la dernière minute de la dernière heure du dernier jour du dernier mois de la dernière année avant 2006, afin de compenser l'écart entre la durée de nos jours et la durée du jour solaire.

moi, je préfère voir ça d'une autre façon, un peu plus naïve : cette année aura la même durée que d'habitude; seulement, entre le 31 décembre à minuit et le 1er janvier à 0 heure, une petite seconde, que j'appellerai "s" par souçi d'anonymat, aura l'occasion de s'écouler seule, en paix, hors du temps des hommes, durant 9 192 631 770 périodes de la radiation de la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133. ça dure tout ça, une seconde, un bail... autant dire une éternité. ça sert à rien de voir les choses de cette façon, mais l'idée d'un bout de temps n'appartenant à aucun calendrier, c'est un peu plus romantique.

et voilà. vous avez remarqué comme on s'en contrecarre les poils à angle droit de ma façon de voir les choses ?

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