jeudi 17 novembre 2005

titre pris en otage

enfin chez moi. je reviens de chez mon pote tim où on a matté un film qui s'appelle donnie darko (2001, à pas confondre avec donnie brasco, 1997). c'est pas mal, la plupart des acteurs sont fabuleux (surtout la mère, fantastique) mais ça va un peu nul part et au final, ça laissera pas un souvenir inoubliable. en deux mots, ça parle d'un mec, du genre étudiant aux zuaisses, et... merde, maintenant que j'y pense... ah non, en fait rien. donc voilà, un réacteur d'avion tombe sur sa maison, personne sait d'où il vient, et puis blablabla vie d'étudiant blablabla il embrasse la fille blablablabla il prend ses pillules (il est pas trop bien dans sa tête le pauvre, il sait ce qu'il va se passer lui) et blablabla finalement il meurt écrasé par le réacteur d'avion qui tombe au début. ouaip, le scénario est pas très clair, je vous l'accorde.

tout ça pour dire : enfin chez moi. depuis que je suis ici (à berlin), j'ai remarqué un truc bizarre auquel je suis incapable de trouver la moindre explication plausible. je suis tendu en sortant du taf. je sais pas exactement comment ça se passe. la journée est en général plutôt intense, essentiellement en termes de responsabilités, parce qu'au niveau rythme c'est tout sauf l'angoisse. j'ai l'impression d'être parfaitement serein en sortant du boulot (bahhh j'aime pas ce mot), tout va encore pas mal dans l'ascenseur, mais arrivé dans la rue je sens nettement la petite boule au creux du ventre qui témoigne. 'tin, y a pourtant pas de quoi s'affoler, merde, la journée est finite, c'est le rentrage au bercail et tout va pour le mieux ! hé ben non, faut bien deux bonnes heures pour que je sois entièrement remis de l'expérience. incroyab. et si, comme aujourd'hui, je m'en vais matter un film chez tim, et spécialement chez lui, alors là pas moyen que j'me détende tant que je suis pas rentré chez moi. son appart est pas spécialement agréable (je trouve), et y a un quelque chose qui le rend particulièrement oppressant, sans que j'arrive à mettre la main dessus. p'têtre le fait qu'il soit aussi tordu, haut de plafond et mal aménagé :) le tim s'en tape royal, lui. pas du genre à se laisser impressionner par un appart' tarabiscoté. je me demande finalement si ça me faisait pas un peu la même chose quand j'habitais à paris. je me demande si la faim de fin de journée n'a pas aussi quelque chose à se reprocher. mais finalement, tout s'arrange, et la soirée se passe dans la joie et l'allégresse la plus totale.

ok, j'en rajoute un peu. ça va comme ça ?

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