incroyable
il est désormais légal, en france, et depuis moins d'une heure, de télécharger de la musique (et probablement des films, peut-être même des fichiers en général ?) sur internet, à titre privé. c'est o-ffi-ciel.
enfin !
ou comment être fan d'agapi sans devenir tout circonflexe.
il est désormais légal, en france, et depuis moins d'une heure, de télécharger de la musique (et probablement des films, peut-être même des fichiers en général ?) sur internet, à titre privé. c'est o-ffi-ciel.
enfin !
tiens pour une fois, au lieu d'écrire des bêtises, je vais lui poser une petite question à mon lectorat (un certain monsieur niconu, nivu niconu si ma mémoire est bonne). ou même une interro tiens, allez, on discute pas.
vous retournez le sujet et vous lisez ceci :
quel est l'objet inerte, dépourvu de moyen de propulsion, qui se soit éloigné le plus de la surface de la terre. décrivez l'expérience, l'objet, la technique employée, citez la date et n'oubliez pas de mettre votre nom en haut à gauche de votre copie.c'est coton. (votre voisin hubert vous souffle qu'apparement à c'qui paraît, comme quoi on aurait le droit de faire une fiction, mais aussi de raconter un vrai truc vrai qui s'est vraiment passé, et que même que le prof y sacque sa race si tu postes juste un lien. eh vazy rend moi mon effaceur !)
lun. 19 déc., 0 h 30: la mer est calme, tout va bien à bord, ça crisse et ça schlingue comme il se doit. comme chaque soir depuis 91 jours, j'ai réchauffé puis avalé ma boite d'osso bucco aux rillettes iophilisée, pressurisée, compactée, empactée, sans sucre, étiquettée, labellisée et rangée au fond de la cale entourée par 75 de ses vénérables congénères. pas aperçu un seul moustique dans la cabine depuis l'opération. plus qu'une centaine de jours de navigation, si tout va bien. ça va le faire.
il a fallu faire quelque chose. agir, avec de l'assurance, du maintien et de l'ergonomie dans l'aveuglement.
quand je suis entré dans ma cuisine, il y a une demi-heure de ça, je les ai quasiment fait sursauter tellement ils étaient nombreux les moustiques là en train de se la branler douce au dessus de mon paquet de corn flakes.
alors j'ai pris mon aspirateur 1400 w par les cornes, et je les ai aspirés, tous. j'ai une confiance sans limite dans le filtre anti-retour de mon aspi, ça aide. faut dire que cet engin est tout simplement fabuleux. bref. j'ai donc aspiré toute la compagnie, et j'ai bouché dans le mur qui sépare la cuisine de la salle de bain, grâce à de la patafix blanche (il a fallu un moment pour en faire de la blanche plutôt que ce vieux jaune qui laisse des traces douteuses; ça a l'air d'avoir été plus compliqué que prévu d'enlever la couleur) les nombreux orifices que m'a légué cette conne de locataire précédente.
elle a une manie bien à elle celle-là, j'ai remarqué. elle raffole des trucs suspendus et des bidules accrochés aux murs. du coup ce qui est devenu "chez moi" est farci de trous de tout calibre et les degrés de ratage sont d'hivers et variés, mais constants dans la chianlie.
j'ai noté avec effroi l'apparition ici et là de moucherons aussi minuscules qu'antipathiques, évoluant librement dans les trois dimensions de mon appartement. les premiers sont apparus il y a quelques mois, et depuis j'en aperçois un de temps en temps, régulièrement. seulement, j'ai noté ces dernières semaines un développement notable du phénomène, jusqu'à aujourd'hui où j'en ai écrabousillés au moins 15, des moucherons. des minuscules hein, c'est pas comme si j'étais assailli (ou ailleurs).
alors, je voudrais passer de cet espace qui m'est offert pour, d'un air léger et détaché, lancer un petit appel à témoin, ou devrais-je dire à coupable : en effet, si l'un d'entre vous, ayant séjourné chez moi à titre temporaire et sans aucun doute dans le but de jouer le touriste, se rappelle soudainement avoir caché un morceau de steak ou une quelconque croûte de fromage dans le mécanisme derrière ma machine à laver (lieu que je soupçonne être le q.g. de la flottille mousticarde), qu'il se fasse connaître afin d'entamer les négociations. merci.
à cet instant précis, soit dans les 23 heures, je suis comme un gamin. à vrai dire, comme l'ado typique devant sa vhs de loc', la télécommande et le nez tendus vers princesse cathodique, en train de repasser en boucle, encore et encore, 5 fois de suite, 12 fois, les mêmes quatres dernières répliques de cette inattendue mais néanmoins heureuse découverte qu'est batman begins. oui, une découverte inattendue, je sais lire.
soyons honnête : une daube aux frites, voilà à quoi je m'attendais.
alors, autant le film est cool, voire sérieusement bat par endroits (ahah bien placée celle-là hein ? chu pas peu fier), autant la fin elle casse ses trois pattes à un canard facile, et encore, avec les plumes dans le nez, et non les doigts car un bestiau pareil ça n'en a pas, des doigts, et tout le monde devrait savoir ça quand même maintenant ça suffit.
ahhh, ces quatres dernières répliques, quel parfait petit montage, tellement rodé à l'huile d'olive que ça en goutte, bien doté avec sa private-joke pour laquelle on ne peut s'empêcher de lâcher un clin d'oeil style "putain trop nickel" et puis hop la réplique finale qui tue, tirée au cordeau, bien propre, bien à propos. que la dernière scène de ce film puisse être un feu d'artifice ou un gâteau, et cette réplique en serait la cerise et le bouquet final. plein de woaaah.
cette fin, je suis en admiration devant son élégance, mais encore davantage devant sa triviale simplicité. c'est du propre. à l'amerloc.
yééé, joyeux 'niversaire vince, 22 ans ! bon alors 22 ans ça t'fait quoi et toutes ces choses là, et ci et ça et bref tout ça quoi, hein ?
à part ça, je suis toujours pris de flemmatitude aigüe, mal que je pourrais m'empresser avec enthousiasme de mettre sur le dos du trop de travail, mais vu que ça serait pas crédible, et à juste titre d'ailleurs (cf. mes 20 jours de vacances pour noël), je m'en vais aller me secouer les idées reçues et m'enfourner au lit. et du coup, c'est sans surprise, détour ou autres accents circonflexes variés que, madame, je vous souhaite une bien agréable nuitée.
péesse : je vous avais promis (enfin pas vraiment promis, mais je garde ça comme excuse de dernière instance) un topo sur les chats qui m'ont habités le week-end dernier : je vous fait ça dès que j'ai le temps... et l'envie.
bon j'ai une fois de plus la flemme d'écrire (c'est curatif : il suffit d'écrire qu'on a la flemme pour qu'elle passe subitement), et comme manifestement la dernière fois que j'ai dit ça on a écopé d'un record absolu de commentaires, et que les commentaires ça fait toujours plaisir comme des chocolats, hé ben on en remet une tournée (une tournée de flemme, si vous avez perdu celui d'ariane).
maintenant, passez-moi monsieur coq à l'âne s'il vous plaît.
ce matin, la boulangère avait un bonnet de père noël.
alors que, hier matin 7 décembre, non. aujourd'hui, à 16 jours du dénouement final, il est vraisemblablement l'heure de se déguiser.... du coup ça va faire un peu longuet avec ce truc ridicule sur la tête, parce que bon si elle commence à le porter maintenant, elle peut pas s'arrêter tout simplement à 8 jours du coup de théatre, sinon ça serait pas du jeu c'est nowell merde.
ah tiens sinon, pour continuer dans les événements particulièrement majeurs, un pote qui passe son week-end au danemark vient de me laisser ses deux chats, qu'on l'air bien sympa et aussi bien fauteurs de troubles, à vue d'oeil. ça risque de pas être triste (ils ont déjà foutu au moins dix trucs par terre depuis qu'ils sont là, soit à peu prêt deux heures. mais bon, rien n'est irremplaçable grâce à ikea).
que ce soit pour le bonnet ou pour les bêtes à poils, je vous tiens au jus.
en afrique, il y a un proverbe qui dit :
si le poil n'était pas si long à pousser, la tortue serait velue.ce qui m'amène tout naturellement et sans a posteriori à vous refiler ce lien, merci toma qu'on dit.
trop la flemme d'écrire quoi que ce soit là, alors salut, et je vous laisse avec une énigme mathématique qui m'a laissé pantois, et qui se résume en une question :
quelle est la différence entre une poule ?tout renseignement ou approfondissement sur la question sera apprécié.
si vous êtes molubdotémophobe, apopathodiaphulatophobe et stickphobe, alors vous êtes pas dans le cambouis déjà.
sèr père nouel,
comme z'ai été zenti toute l'année, ze te donne une photo de mon sien et pour nouel cette année ze voudrais, et attention père nouel c'est pas dans l'ordre fait bien zattention :
la vie c'est comme une boîte de chocolats, ceux au kirsch sont pas très bons.sur tant de conneries, bonne nuit.
ouais alors bon désolé, on va dire que cet endroit ne devient pas un stand à vidéos de bikeurs, mais quand même là je viens de tomber sur une extrait de télé qui vaut le coup de peigne. voici.
en voilà un film hallucinant, que vous avez peut-être déjà vu il y a presque 30 ans... "c'était un rendez-vous", court-métrage tourné à paris en 1976 par claude lelouch.
l'histoire est simple et les dialogues somme toute assez rudimentaires. porte dauphine - place du tertre en 9 minutes, sans trucage, réalisé en un seul plan séquence. ici.
wikipedia nous fait grâce de quelques anecdotes rigolotes à propos de ce tournage.
gaffe aux pigeons !
- non, je ne vois pas la différence entre un vieux con et un jeune con.
- si. il y en a un qui débute.
- messieurs bonjour. vous avancez le véhicule dans le garage, s'il vous plait.
- euh, oui...
- non, pour l'instant vous restez dans le véhicule monsieur.
- ah, euh, ok...
- oh ben ça sent la gnôle là-dedans ou bien ?!
- euh, oui... on a renversé une bouteille à l'arrière...
- bien. est-ce que vous avez consommé des boissons alcoolisées, durant la soirée ?
- euh oui, mais avec modération, et puis ça fait bien longtemps que j'ai rien bu, et toutes ces choses... vous pouvez me faire le coup de l'alcootest si vous voulez.
- euh oui, on verra ça... est-ce que vous avez fait usage de stupéfiants ?
- quoi ?? ça va pas la tête ? nous ?
- bien, c'est ce que nous allons voir. sortez du véhicule s'il vous plaît... non, juste vous monsieur, les autres vous attendez à l'intérieur qu'on vous appelle.
(à suivre.)