jeudi 15 décembre 2005

bravo la chauve sourix

à cet instant précis, soit dans les 23 heures, je suis comme un gamin. à vrai dire, comme l'ado typique devant sa vhs de loc', la télécommande et le nez tendus vers princesse cathodique, en train de repasser en boucle, encore et encore, 5 fois de suite, 12 fois, les mêmes quatres dernières répliques de cette inattendue mais néanmoins heureuse découverte qu'est batman begins. oui, une découverte inattendue, je sais lire.

soyons honnête : une daube aux frites, voilà à quoi je m'attendais.

alors, autant le film est cool, voire sérieusement bat par endroits (ahah bien placée celle-là hein ? chu pas peu fier), autant la fin elle casse ses trois pattes à un canard facile, et encore, avec les plumes dans le nez, et non les doigts car un bestiau pareil ça n'en a pas, des doigts, et tout le monde devrait savoir ça quand même maintenant ça suffit.

ahhh, ces quatres dernières répliques, quel parfait petit montage, tellement rodé à l'huile d'olive que ça en goutte, bien doté avec sa private-joke pour laquelle on ne peut s'empêcher de lâcher un clin d'oeil style "putain trop nickel" et puis hop la réplique finale qui tue, tirée au cordeau, bien propre, bien à propos. que la dernière scène de ce film puisse être un feu d'artifice ou un gâteau, et cette réplique en serait la cerise et le bouquet final. plein de woaaah.

cette fin, je suis en admiration devant son élégance, mais encore davantage devant sa triviale simplicité. c'est du propre. à l'amerloc.

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